Psycho

Quelques astuces pour dépasser sa timidité !

La timidité n’est pas une maladie : il s’agit d’un trait de caractère à accepter afin de pouvoir avancer avec davantage de confiance dans la vie.

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De quelle forme de timidité souffrez-vous ?

  • Selon l’écrivain et psychiatre Stéphane Leroy (auteur de « La timidité, comment la surmonter »), il existe 4 catégories d’appréhensions sociales :
  • La peur de la performance – plus connue sous l’expression « la peur de l’échec ». Cela se traduit par exemple, par la difficulté de s’exprimer en public.
  • La peur de la révélation de soi est assez explicite : il s’agit de la difficulté à se confier et à exposer un petit bout de soi.
  • La peur d’affirmation de soi se concrétise, dans la vie de tous les jours, par la difficulté à dire « non » risquant de générer des conflits.
  • La peur d’observation revient à appréhender le regard des autres sur soi.

Première étape : l’acceptation

  • Quelle que soit la (ou les) forme(s) de timidité qui vous caractérise, il est primordial de les accepter. En reconnaissant ouvertement être une personne introvertie, le regard que l’on porte sur les événements change : il n’est plus question de se dévaloriser en soulignant / accentuant cette timidité.
  • Attention : dans le chemin de l’affirmation, il ne faut pas devenir autoritaire voire tyrannique avec les autres. Bien souvent, « les personnes timides lorsqu’elles veulent s’affirmer, le font souvent avec excès et autoritarisme, en prenant trop de place, parce qu’elles ne parviennent pas à le faire avec mesure » explique le psychiatre Gérard Macquéron.
  • maladie

Deuxième étape : le retour de la confiance

La majorité des personnes timides s’avère très exigeantes envers elles – la peur d’exposer une idée les contraint souvent à préférer se taire. Et pour autant qu’elles puissent en juger, les propos des autres ne sont pas forcément plus intelligents…

A ce stade, il ne faut pas oublier que le plus intéressant – dans une relation – est la rencontre en elle-même, et non le contenu de la discussion. Les affinités peuvent se créer naturellement ou au contraire ne jamais apparaître : c’est le jeu des relations humaines.

Et ce jeu ne remet pas en cause la qualité intrinsèque de chaque personne… Seule l’alchimie entre deux peut ne pas fonctionner…

Troisième étape : l’heure de tous les défis

Une fois la timidité acceptée et une certaine confiance de soi retrouvée, il est temps de se mesurer aux autres en se lançant quelques défis. Des challenges à réaliser de manière progressive : si vous avez peur de vous exprimer en public, n’allez pas immédiatement tenir une conférence devant 20 000 personnes !

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Voici quelques exercices pour débuter et combattre les différentes peurs :

  • Peur de la performance : acceptez de partager une table avec des collègues qui vous impressionnent ou tentez d’aborder un inconnu en soirée…
  • Peur de la révélation de soi : si vous rencontrez une difficulté, parlez-en à votre ami le plus proche ; et même si tout va bien, obligez-vous à parler (de votre timidité par exemple !) pour amorcer les confidences.
  • Peur d’affirmation de soi : vous êtes au restaurant et, au lieu de votre boisson, le serveur en apporte une autre par mégarde, dites « non » et demandez-lui de revenir avec la bonne commande.
  • Peur d’observation : inscrivez-vous dans un club de gym car le fait de faire du sport devant tout le monde est un excellent exercice (à plus d’un titre !)

"Léa les bons tuyaux" me surnommaient déjà mes camarades de classe à la fac. Ici, pas de chichis ni langue de bois, uniquement des informations croustillantes !

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