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Comment faire un jardin japonais ?

Le soin et l’effet visuel des jardins japonais séduisent tous les publics : traditionnellement conçus dans de petits espaces, ils permettent d’agrandir les surfaces en jouant sur les perspectives et en ne dévoilant pas immédiatement tout au premier coup d’œil…

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Quel type de jardins japonais souhaitez-vous ?

Avant de foncer tête baissée, il convient de choisir parmi l’un des 5 types de jardins japonais, tout en connaissant, pour chacun, ses caractéristiques précises. A noter qu’il est possible, selon l’espace que l’on a, de faire cohabiter plusieurs solutions en une.

  • Le jardin zen (karesansui) : il est composé essentiellement de sable – allant du blanc au blanc grisé – et d’un groupe de trois pierres à la forme et au positionnement bien précis.
  • Le jardin de thé (cha-niwa) : il prévoit un tsukubai (un bassin d’ablution), un pas et une lanterne japonaise ainsi que des pierres.
  • Le jardin promenade (kaiyushiki) : il nécessite un espace relativement important puisqu’il compte des lacs, des ruisseaux, des ponts, des lanternes japonaises et des bassins.
  • Le paysage emprunté (shakkei-zukuri) : ce choix impose un certain cadre car il doit être impérativement réalisé sur fond de paysage naturel (montagneux, par exemple) pour que le jardin s’intègre sans démarcation, avec son pont, ses pierres, son lac et sa lanterne japonaise.
  • Son jardin personnalisé : si l’art du jardin japonais est très codifié, il est parfaitement possible d’y inscrire sa note personnelle, tout en conservant l’équilibre de l’ensemble.

Le respect des symboliques du jardin japonais

Opter pour un jardin japonais, c’est embrasser des symboliques pour lesquelles rien est laissé au hasard.

Par exemple, la présence d’un pavillon de thé renverra aux notions de plaisir et de détente. Il sera accessible par un « pas japonais » composé de pierres irrégulières, disposées en triangle et placées hors des grands axes de vision afin de laisser la part belle au jardin.

La présence de l’eau symbolisant les lacs et/ou les ruisseaux – permet de relier les différents espaces du jardin : elle est matérialisée par des gravillons ou du sable.

Les lanternes japonaises doivent, elles, être disposées de manière à valoriser des endroits bien précis.

Le choix des différents arbres est également chargé d’une grande symbolique comme par exemple, l’érable du Japon traduisant le temps qui passe, l’abricotier japonais, le paradis sur Terre, ou encore le cerisier du Japon, la beauté éphémère de la nature sans oublier, le pin à cinq feuilles évoquant la longévité.

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Quelles sont les règles à suivre ?

Quel que soit le type de jardin japonais retenu, ils observent tous les mêmes règles de base :

  • L’espace vert, réalisé avec de la mousse et non de l’herbe. A défaut de pouvoir en faire pousser, le jardin accueillera des substituts (tapis japonais, sélaginelle, etc.)
  • Le jeu des perspectives, pour agrandir visuellement le lieu.
  • L’emplacement des plantes, déterminé – que ce soit pour le fond de la structure, les plantes de fond, d’eau, les bordures ainsi que la végétation de premier plan.
  • L’asymétrie privilégiée même si l’harmonie primera toujours.

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Si les jardins japonais « fleurissent » (même sans fleurs !) depuis quelques années dans les cours. Il convient de distinguer les espaces « japonisés » où les occupants ont intégré des éléments, tels que le bambou, la fontaine à bascule, les trois rochers ou le sable blanc et les jardins à la japonaise, établis par de vrais Japonais, aux conceptions baignées de l’harmonie nécessaire pour rendre le lieu magique…

"Léa les bons tuyaux" me surnommaient déjà mes camarades de classe à la fac. Ici, pas de chichis ni langue de bois, uniquement des informations croustillantes !

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